Tour du monde de l’excellence : le regard d’une professeure américaine
Publié le 22/05/2025
Tour du monde de l’excellence : le regard d’une professeure américaine
Publié le 22/05/2025
L’excellence est une des principales valeurs de NEOMA. Mais sa définition peut varier d’un pays à l’autre. Nous avons décidé de faire un « tour du monde » avec nos étudiants et professeurs qui sont passés par les universités et écoles prestigieuses. Premier épisode avec Nishani Bourmault, enseignante-chercheuse au département Hommes et Organisations.
Dynamisme et ouverture. Professeure américaine à NEOMA, Nishani Bourmault est passée par les plus grandes universités américaines. Princeton d’abord où elle suit un cursus d’arts libéraux, qui combinent les sciences humaines, sociales et naturelles. « Ces deux premières années nous donnent des connaissances dans un peu tous les domaines avant de nous spécialiser », souligne-t-elle. Elle poursuit ensuite en mathématiques et finances, elle devient trader dans une banque d’investissement à New-York. Quelques années dans cet univers impitoyable, Nishani Bourmault reprend des études à Harvard où elle obtient un doctorat. Aujourd’hui, elle est enseignante-chercheuse à NEOMA dans le département Hommes et Organisations. Nourrie de ce prestigieux parcours, l’Américaine a une vision de l’excellence assez dynamique et ouverte. « C’est bien d’avoir un socle de savoirs très fort dans un domaine précis, mais c’est aussi important de reconnaître que l’on ne sait pas tout, et qu’il y a un champ d’exploration encore possible, que l’on peut aller plus loin, creuser, bref, c’est important de connaître ses limites. ».
Découvrir de nouvelles vérités. Pour cette chercheuse américaine, l’excellence c’est aussi la capacité à expliquer ce que l’on sait, à présenter ses idées de manière simple et brève, à s’exprimer, à synthétiser. C’est aussi la capacité à faire changer les pensées de l’autre, convaincre. « Aux Etats-Unis, une bonne recherche vous amène à penser quelque chose de nouveau. On explore, on découvre de nouvelles vérités, de nouvelles connaissances, on est curieux ». On essaie aussi d’apprendre à penser autrement, du moins à comprendre des pensées qui s’opposent. « Dans les universités américaines, on aime que les étudiants n’aient pas tous le même parcours, qu’ils fassent beaucoup d’activités. La diversité des profils permet de mélanger les regards sur les sujets, et à chacun de sortir de son couloir de pensée ». C’est donc bien plus que d’avoir de bonnes notes.