Fin mars 2024, Rouen accueillait le Challenge Ecricome pour la première fois depuis sept ans. Les étudiants de NEOMA ont travaillé de longs mois à son organisation. Julie Fabre, étudiante en Master 2 International Project management, est présidente de l’association. Elle raconte cette année de préparation et cette expérience incroyable.

Le Challenge Ecricome, le 3^e plus grand événement sportif étudiant de France

« Le Challenge Ecricome est une compétition sportive inter-école de commerce. C’est le troisième plus grand événement sportif étudiant de France. Il accueille environ 2100 étudiants chaque année qui s’affrontent autour de 9 disciplines :  sports collectifs comme basket, volley, rugby, football ; ou encore athlétisme, e-sport, cheerleading. La compétition dure quatre jours. »

A Rouen pour la première fois depuis 7 ans

« NEOMA est une école historique du Challenge Ecricome. Donc, on avait un peu un devoir de proposer une édition assez spectaculaire. En tout cas, nous, on se mettait plutôt cette pression-là parce que pour la première fois depuis sept ans. Il fallait qu’on soit à la hauteur de cette exigence-là et j’espère qu’on a réussi à l’être. »

Gérer un budget de 400 000 euros

« On a commencé réellement à travailler en septembre 2023. C’est neuf mois de travail intense tous les jours pour donner ce résultat-là. On organise la totalité de la compétition, donc tout l’aspect sportif, tout l’aspect événementiel, festif, pur et dur, avec les soirées, la logistique… On fournit aux participants un pass qui comprend le logement, la restauration et l’accès à la totalité de la compétition sur quatre jours. Le budget de la compétition est de 400 000 euros. » 

Une équipe de 38 personnes très motivée

« L’équipe était constituée de 38 membres. Pour moi c’était un défi de manager autant de personnes, une aussi grosse association et un aussi gros projet. Mais c’était assez simple parce que la totalité des étudiants étaient vraiment passionnés par le projet et donc ce n’était pas compliqué de les pousser et de les mettre au travail. C’était vraiment très agréable de voir qu’on travaillait tous vers le même but. Et qu’on avait tous envie de faire un événement sympa. »

Sur le campus à 5h30 du matin

« Le 29 mars, on était sur le campus à 5h30. Il fallait ouvrir aux étudiants qui venaient construire leur stand à partir de 6h. Toutes les écoles sont ensuite arrivées à 16h sur le parvis du Kinderarena. Moi, je ne l’ai pas vu, malheureusement. C’est un peu mon petit regret, puisque c’est un moment qu’on a tous envie de voir. Mais voilà, toutes les écoles qui arrivent, c’est hyper festif et ça annonce la couleur des trois jours qui suivent. Les costumes, la fanfare qui fait beaucoup de bruit, tout le monde est là pour s’amuser, c’est une folie ! »

Quatre jours à un rythme effréné

« Pendant le challenge, l’équipe est toujours présente à 5h30 sur le campus et ensuite, chacun a son propre planning. Chacun gère son pôle, si c’est la restauration, ils sont présents à la restauration. Si c’est le pôle sport, ils sont présents sur les infrastructures, etc. Et ensuite pour ceux qui n’ont pas de pôle comme moi, on checke à droite à gauche pour voir si tout se passe bien, on répond aux questions, on est présent en backup si besoin. Et ça du coup c’est comme ça de 5h30 à 2h du matin. Puis ensuite on rentre, on essaye de dormir une heure ou deux comme on peut. »

Le palmarès 2024

« Pour la 32e édition, les gagnants ont été Marseille pour le Trophée de l’Ambiance, Montpellier pour le Trophée du Fair Play et Reims pour le Trophée sportif. »

Des sourires pour récompense

« Réussir à mettre le sourire sur autant de visages pendant quatre jours, c’est quelque chose qui est assez incroyable, qui est difficile à faire, je trouve, en temps normal. Et là, j’avais l’impression que les gens étaient quand même plutôt satisfaits de l’édition. Et puis le Challenge, c’est un événement exceptionnel, hyper festif, bon enfant. Il y a des couleurs partout, des déguisements, des maquillages, des fanfares, des constructions de tous les côtés. Les délégations nous surprennent chaque année avec des innovations et on en prend toujours plein la vue. Chaque année c’est complètement fou et on ressort de là avec des souvenirs qui sont incroyables. »