Le 19 novembre, NEOMA accueillait sur le campus de Reims Jean-Noël Darniche (diplômé promotion 92), Directeur général de Bonduelle Fresh. Devant un parterre d’étudiants de NEOMA, il a évoqué  ses années à l’Ecole, ses expériences à l’international, ses choix de carrière.

Ce qu’il a pensé de cette rencontre : 

« Les étudiants de NEOMA sont prêts à relever le défi de la transition alimentaire!  J’ai pu le mesurer en participant aux “rencontres inspirantes” en tant qu’ancien élève. Si plus de la moitié des étudiants sont fléxitariens, ils attendent plus de solutions végétales accessibles et des engagements forts pour préserver les filières agricoles et relever les défis de la durabilité. Un beau challenge pour nos marques Bonduelle et Cassegrain, pleinement engagées sur cette voie, à relever avec cette nouvelle génération très engagée. »

Le magazine des Alumni de NEOMA lui avait consacré plusieurs pages en décembre 2023. Extraits de son interview. 

Comment en êtes-vous venu à travailler dans l’agroalimentaire ? C’est NEOMA qui m’a orienté dans cette direction. Avant je n’avais pas forcément d’idées de ce que je voulais faire, mais NEOMA était une immense période d’ouverture. Au gré des rencontres et des expériences, et grâce aux opportunités de stage, j’ai eu pu commencer mon parcours dans l’agroalimentaire. Dans ces métiers, le lien entre la marque et les consommateurs, les gens, est simple et direct, c’est quelque chose qui me plaît beaucoup. On s’inscrit dans la vie de tous les jours. Lorsqu’on se trouve sur un chemin de vie qui nous plaît, et ça a été mon cas, on le suit.

Quels défis managériaux avez-vous rencontrés chez Bonduelle, surtout en gérant des effectifs deux fois plus importants que chez Bel où vous aviez passé vingt-cinq ans? Ce n’est pas le nombre de collaborateurs en lui-même qui a représenté un défi, mais plutôt la diversité des équipes. Il faut les réunir derrière un objectif commun, tout en fixant un cadre qui leur permette de développer leurs compétences, leurs savoir-être, leur expérience. Avec mon équipe d’encadrement, l’une de nos priorités est d’organiser des formations, des parcours intéressants pour avoir des équipes qui apprennent et les fidéliser dans l’entreprise.

Quel est cet « objectif commun » ? Inspirer la transformation vers une alimentation végétale, bonne pour nous mais aussi pour la planète, en encourageant une consommation décarbonée. Le premier travail est de porter cette mission sociétale forte par nos innovations, et d’embarquer les équipes pour que chaque salarié soit un ambassadeur. Et bien sûr, nous avons aussi des objectifs économiques de performance, pour développer nos marques et atteindre une croissance à long terme. 

Quel bilan dressez-vous de ces années chez Bonduelle, et comment vous projetez-vous dans l’avenir ? Je suis ravi d’avoir découvert l’univers culturel de ce groupe et de travailler avec des équipes engagées, en fort développement, et qui ont été au rendez-vous des attentes, que ce soit au niveau des performances économiques malgré les crises, ou pour porter notre mission de porter la transition végétale. Les Français sont favorables à cette transition, mais ils ont besoin d’être inspirés pour consommer différemment, il reste beaucoup de travail à faire. À titre personnel, mon moteur est d’apprendre et d’être inspiré, et je sens que chez Bonduelle, un groupe international riche en opportunités, je n’ai absolument pas fait le tour de cela.  

Cette interview a été publiée dans son intégralité dans le magazine NEOMA Alumni. Si vous cliquez ICI, vous pourrez le feuilleter.