Salon Change Now, une visite inspirante pour nos étudiants
Publié le 16/05/2024
Salon Change Now, une visite inspirante pour nos étudiants
Publié le 16/05/2024
Sebastian, étudiant MSc Sustainability
Une influenceuse de 9 ans
« J’ai pu assister à une conférence « From Individual action to collective power ». Les trois entrepreneurs présents soutenaient l’idée qu’il faut commencer par de petites actions. Ils ont tous commencé par une idée simple, et ils l’ont propagée. J’ai surtout été marqué par Ali Waters Galàn, une jeune fille de 9 ans. Elle a réussi sans aucun soutien économique à créer une grande campagne de recyclage dans son école, influençant tous les élèves et l’institution. Elle a réussi à faire du recyclage un objectif éducatif fondamental. Ce genre d’initiative montre qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme, une influence politique ou même de l’argent pour promouvoir une idée, il suffit d’avoir l’initiative et l’engagement de la concrétiser. »
Les questions climatiques viennent parfois s’ajouter
« Lors de la conférence « Navigating through times of polycrisis », nous avons entendu 3 personnes qui vivent dans des pays où la question climatique vient s’ajouter à une situation de conflit. Parmi ces témoignages, je voudrais évoquer celui de l’Afghane qui a dû fuir son pays pour survivre et qui se consacre actuellement à aider les femmes afghanes en exil. Des événements comme Change Now peuvent aider à prendre conscience de la triste réalité de certaines personnes, mais il ne s’agit pas seulement d’entendre, mais aussi d’agir. Je suis Colombien, et mon pays a également connu une guerre civile pendant près de 60 ans. »
Des solutions propres et efficaces pour produire de l’énergie
« L’équipe de Schneider Energy a présenté le travail de petits producteurs d’énergie. Il était intéressant de voir combien des entreprises investissent dans la recherche d’une nouvelle solution efficace. Certaines de ces solutions étaient basées sur l’énergie distribuée grâce à des panneaux solaires, de petits générateurs nucléaires et même de l’énergie thermique grâce au compost. Ça donne de l’espoir. »
Clara, étudiante MSc Sustainability
Un sujet qui touche les petits et les grands
« Ce que j’ai retenu, c’est la diversité des profils. Lors des conférences, la parole a été donnée à des gens très différents. Notamment lors du débat « From Individual action to collective power ». Il y avait une intervenante de 9 ans, une autre de 24 ans, et une autre de 35-40 ans. J’ai aussi assisté à une conférence sur la circularité dans l’industrie textile, il y avait la représentante du groupe LVMH en face d’elle deux CEO de deux startup qui se positionnent sur les tissus et stocks dormants. Des entreprises qui bousculent les codes. Tous avaient des visions très différentes. Cette diversité est motivante : à tous les âges on peut avoir un discours porteur et impactant, même sans être CEO d’une entreprise du CAC 40 on peut agir. Ça peut être dans les associations, dans les entreprises. C’était hyper inspirant. »
Solutions de l’économie circulaire
« Je suis assez intéressée par l’industrie textile. Je suis donc allée voir l’entreprise NONA Source pour échanger avec elle. C’est une plateforme qui vend le surplus de tissus, de cuir, de fils de haute qualité des plus grandes maisons de luxe. C’est un exemple concret de l’économie circulaire. Je suis aussi passée voir des startups qui proposent de mettre en place dans des bâtiments des circuits d’eau en boucle. Ce sont des solutions innovantes, concrètes, applicables. Elles prouvent que c’est possible de changer. »
La dynamique autour du sujet environnemental
« Nous rendre au Salon Change Now, ça a été une grosse plu-value par rapport à tout ce que l’on voit en cours. Là c’est concret, c’est une ouverture, on rencontre plein d’acteurs. On se rend compte que l’on n’est pas tout seul à se soucier de ces sujets. Le salon était plein pendant trois jours, ça bouillonnait de partout derrière, les gens venaient du monde entier. On découvre cette dynamique internationale, et toutes les initiatives de multitudes d’organisations. Et on a pu écouter des gens influents, comme le journaliste Hugo Clément, ou encore Bruno Poirson, ancienne secrétaire d’Etat à la Transition écologique. C’était une source d’informations très large. »