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Un voyage d’étude comme révélateur : immersion fructueuse au sein de la Silicon Valley
Publié le 19 juin 2020 par NEOMA
- Entrepreneuriat
En Janvier dernier, 9 startup incubées à NEOMA ont eu la chance de participer pendant une semaine à un voyage d’étude exceptionnel. Direction San Francisco, LA ville de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour rencontrer les structures les plus inspirantes de la Silicon Valley : Google, Facebook, Mozzila, les incubateurs de l’université UC Berkeley,… 6 mois plus tard, les jeunes entrepreneurs néomiens reviennent sur cette expérience unique et racontent ce qu’elle a changé pour eux. Extraits.
Dimitri et Vincent, fondateurs de BULKEE, une épicerie en ligne 100% vrac.
Dimitri Le Hénaff:

Et cette découverte de la Silicon Valley m’a également permis de penser plus grand. A San Francisco, tout est possible ! Des fonds et des investisseurs il y en a, ce n’est pas un problème. Les startuppers sur place ne s’encombrent pas de problèmes inutiles : ils se concentrent sur la valeur qu’ils vont apporter à leurs clients.
Echanger avec des entrepreneurs qui partagent d’autres cultures est aussi l’occasion de réviser ses jugements. Nous avons rencontré une personne qui nous a affirmé que nous avions beaucoup de chances d’entreprendre en France car nous avons un maillage de subvention très généreux entre la ville, la région, la BPI. Il faut le garder en tête car c'est effectivement une impulsion précieuse pour se lancer.
Vincent Rouxel :

A San Francisco, j’ai également pris conscience que plus le business model est simple, plus il a de la valeur. Car alors, il devient scalable, c’est-à-dire en mesure d’être développé rapidement à une grande échelle, et de ce fait il devient intéressant pour les grands groupes.
Enfin, ce qui m’a également beaucoup marqué, c’est le sens du client et le côté fonceur des entrepreneurs sur place.
Morgan Ammar, fondateur de Cassette, solution de publicité en ligne pour les maisons de disque et labels

Quand on est un étudiant, au stade de porteur de projet, une telle immersion représente une énorme ouverture d’esprit. Grâce à ce voyage j’ai pu voir ce qui se passe ailleurs, entendre d’autres histoires, dans d’autres contextes. Je ne me berce pas d’illusions, la suite sera difficile, devenir entrepreneur est un parcours du combattant. Mais j’ai à présent une meilleure perception des choses et mon projet s’est clarifié. Le voyage m’a donné une vision globale et j’ai pu me poser des questions de fond. Ça a été un révélateur, j'ai pris du recul et je ne me noie plus dans de faux problèmes.
La visite au sein de Business France s’est révélée très instructive et a levé beaucoup de freins psychologiques : tout d’abord ne pas attendre que le business soit super solide pour tenter l’exportation. Le pari américain peut être utile pour se renforcer ! J’ai également beaucoup apprécié la visite à Stanford. On entend parler, on étudie ces nouvelles méthodes de créativité, de design thinking, de Lean startup et on se trouvait exactement là où tous ces concepts ont émergé.
Lucile Derly, co-fondatrice du NicoMed, une solution quasi-indolore pour les prélèvements médicaux de gaz sanguins.

J’ai également pris conscience du challenge que représente le pari d’entreprendre dans un monde majoritairement masculin. Ce n’est pas toujours une chose évidente.
Thomas Playe, fondateur de So Far, une application qui permet de commander et payer les consommations en bars, boîtes de nuits et restaurants depuis un smartphone
