Ouvrir le menu

Le Monde de NEOMA

Thématiques :

A l’occasion de la rentrée de la nouvelle promotion “Programme Grande École”, NEOMA BS met en place un séminaire d’intégration de grande ampleur. Pendant 4 jours, sur les campus de Rouen et de Reims, près de 1000 jeunes neomiens vont suivre les “Starting Days”. Cet événement a pour vocation de faire découvrir aux étudiants une pédagogie innovante et faciliter leur intégration.



Depuis 4 ans, les Starting Days sont organisés par le département Talent & Carrer, qui met en place un suivi personnalisé du parcours de chaque élève. Les étudiants du Programme Grande École (PGE) sont pris en charge lors de leur arrivée au sein de NEOMA BS par le biais de cet évènement qui marque le début de leur processus d’intégration au sein de l’Ecole. Véritable rampe de lancement vers leurs études, la vie de campus, les projets associatifs et entrepreneuriaux, les Starting Days sont aussi une ouverture vers le monde de l’entreprise. Ce séminaire permettra aux étudiants de s’interroger sur leur place au sein d’une équipe, les compétences apportées par chacun et la richesse d’un fonctionnement commun de talents.

Un accueil chaleureux pour une rentrée bouillonnante

Première étape de cet ambitieux programme, la plénière d’accueil.
Dans l’auditorium bondé, la cérémonie commence par une prise de parole de Delphine Manceau. Directrice Générale de NEOMA BS. L’ambiance est chaleureuse, les visages souriants pour la plupart, mi-figue-mi-raisin pour d’autres voire même carrément tendus pour certains.


Après la prise de parole de Sylvie Jean, Directrice du PGE, qui contribue largement à briser la glace dans l’Auditorium, c’est au tour du parrain de la promotion de s’adresser aux étudiants. 

Un parrain prestigieux pour la nouvelle promo

Marqué par ses années prépa, Jean-Baptiste Santoul - PDG du Groupe Ferrero France, expose son parcours professionnel international dans les produits de grande consommation."Apprenez à prendre des risques et anticipez, y compris pour votre propre carrière" conseille Jean-Baptiste Santoul à la nouvelle promotion.

Une table ronde pour se plonger dans l’entrepreunariat social

Pour 2018, les Starting Days sont placés sous le signe de l’entrepreunariat social. Un parterre prestigieux d’intervenants professionnels s’installe dans l’Auditorium.
Isabelle Robert, Maître de conférence en sciences de gestion à l’université de Lille, prend la tête du tour de table et lance la thématique centrale de ces Starting Days : l’entrepreunariat social "Si on tentait une définition simplifiée de ce concept, elle pourrait être celle d’agir pour le bien commun". La problématique et ses enjeux sont posés.
Une demie douzaine d’intervenants, professionnels, entrepreneurs, associatifs se succèdent sur la scène et viennent apporter leurs éclairages sur la thématique.

Un après-midi placé sous le signe du “jus de cerveau”

Chaque équipe se voit confiée aux bons soins d’un coach. En effet, tout au long des Starting Days, chaque team sera accompagnée en permanence par un référent. Le coach a pour mission d'aider les étudiants dans le cheminement de leur projet. « Mon rôle sera également de sensibiliser les membres de mon équipe aux problèmes que rencontrent les entreprises. Je voudrais qu’ils aient un aperçu des compétences clefs qu’ils devront acquérir aux cours de leurs études au sein de NEOMA BS dans les années à venir et qu’ils fassent un lien avec les cours qui leurs seront proposés » explique Yahya Fallah, un des coachs.


Afin de projeter les étudiants vers un exercice emblématique des méthodes de créativité directement inspirées du monde de l’entreprise, la journée se poursuit par un brainstorming. Objectif : trouver une problématique qui puisse donner naissance à un projet d’entrepreunariat social.
Dans les amphis, on s’installe par petit groupe et on se met à phosphorer. Assis par terre, à califourchon sur les strapontins, les salles bruissent de discussions et de quelques éclats de rire. Il n’est pas simple d’identifier en quelques minutes un problème de société. Ça disserte à bâton rompu et les apartés sont nombreux. A grand renfort de post-it, chacun soumet ses idées au groupe. “Écoute, pour moi les migrants sont vraiment exclus et paradoxalement, ils disposent souvent de d’un haut niveau de qualification... Je t’assure que seuls les plus aisés ont les moyens de payer des passeurs...”. Il faut parfois insister un peu “Mais vas-y, donne ton idée, il en faut plein de toute façon !”.

Des jalons, des idées et des cibles

Dès le lendemain, pour consolider leurs problématiques, les étudiants suivent une méthodologie de travail comprenant plusieurs jalons. Ce processus doit les amener à définir la finalité sociale, sociétale et environnementale de leurs projets ainsi qu’à affiner le choix de leur cible.

Un pitcheur sachant pitcher

Pour lancer le 3ème jour des Starting Days, une conférence est animée par le responsable du financement innovant de la Caisse d’Epargne. Le professionnel vient clarifier les idées des différents groupes et apporter des solutions crédibles pour la levée de fonds et la viabilisation des entreprises sociales en construction.
Au sein de chaque équipe, des “pitcheurs” sont également désignés. Ils auront la lourde responsabilité de présenter les projets devant les jurys.
Les pitchs sont préparés en commun par les étudiants. Les élèves s’égayent un peu partout sur le campus. Les bancs, le parc, les escaliers, sont pris d’assaut et chaque recoin ensoleillé accueille un groupe au travail. Ça s’écoute, ça négocie et ça fourmille d’idée... les plus à l’aise prennent la parole. “Et, attends, si on faisait plutôt l’inverse : toi tu parles et moi pendant ce temps...“ “Vous avez finalement réglé cette question du financement ?” “Quelqu’un sait quand on recevra les affiches ?

Une finale en apothéose

Le lendemain, les dernières répétitions des pitcheurs s’organisent. Des étudiants de deuxième année viennent partager leurs points de vue et donner leurs derniers conseils aux équipes. Le PDG de Transdev, Arthur Nicolet, vient même prêter main forte aux groupes ayant planché sur la problématique mobilité.
L’ambiance et le stress montent d’un cran. Sur les réseaux sociaux, l’heure est aux ultimes tentatives d’intimidation, dans un esprit bon enfant.
Il est à présent 14h15. Dans les amphis thématiques, les présentations devant le jury intermédiaire démarrent. Les équipes ont une minute et demie pour convaincre. Suite à leur présentation, les pitcheurs sont interrogés par le jury qui n’a droit qu’à une seule question pour juger de la solidité de leur projet.
L’ambiance est fébrile, chaque prise de parole est chaudement applaudie. Dans les rangs, on évalue, on souligne les points forts et on critique. Les présentations s’enchainent et la tension ne descend pas. « Je ne fais pas le speech, mais je stresse pour eux là… » murmure-t-on dans les rangs, le ventre un peu noué par l’enjeu.

Après délibération, les projets finalistes sont désignés.
Dans l’auditorium, le Grand Jury, composé de professeurs, de directeurs de NEOMA BS et de partenaires s’installe. Les trois groupes finalistes déroulent leur pitchs scénarisés. Témoignages, jeux de rôles, reportage d’actu ou plateau télé se succèdent sur scène.
Après une nouvelle session de délibération, le projet gagnant est dévoilé sous un tonnerre d’applaudissements par Sylvie Jean, Directrice du Programme PGE. Il remporte le prix Enactus, et un accompagnement complet d’un an, offert par l’association.