Jeu de simulation finale : 430 étudiants à l’épreuve du stress !
Publié le 9/03/2017
Jeu de simulation finale : 430 étudiants à l’épreuve du stress !
Publié le 9/03/2017
Proposé en fin de cursus du Programme Grande Ecole, le jeu de simulation finale s’est tenu cette année sur le campus de Rouen du 13 au 18 février 2017. Les 430 étudiants en spécialisations du Programme Grande Ecole ont ainsi travaillé pendant 6 jours à un objectif : assurer la relance et le développement international sur une durée virtuelle de 8 ans d’une entreprise virtuelle, en situation de forte concurrence.
Proposé en fin de cursus du Programme Grande Ecole, le jeu de simulation finale s’est tenu cette année sur le campus de Rouen du 13 au 18 février 2017. Les 430 étudiants en spécialisations ont ainsi travaillé pendant 6 jours à un objectif : assurer la relance et le développement international sur une durée virtuelle de 8 ans d’une entreprise virtuelle, en situation de forte concurrence.
Pour ce faire, chaque étudiant a démarré sa semaine par un amphi de présentation de cet exercice grandeur nature, qui mobilise pour son animation plus d’une vingtaine d’intervenants professionnels et de professeurs.
Réunis en équipes de direction constituées par l’équipe pédagogique, chacun occupe un poste bien précis (Directeur général, Directeur de la production, Directeur Commercial, etc.) en fonction de sa spécialisation de cursus. Pour rendre l’exercice crédible, chaque étudiant n’a dès le départ accès qu’aux seules informations correspondant à sa fonction. « C’est ici tout l’intérêt de l’exercice », explique Alexis, étudiant en spécialisation Finance d’entreprise mobilisé dans ce jeu de simulation finale en qualité de Directeur financier pour l’occasion. « D’entrée de jeu, dès le début de la semaine, on comprend l’importance de collaborer avec les autres en toute transparence puisque c’est une démarche incontournable pour envisager la pérennité d’une organisation».
Car c’est là tout l’enjeu de l’exercice… Reprenant une entreprise qui a un historique de 4 ans et qui perd des parts de marché, en concurrence avec 5 autres gérées par leurs camarades, les étudiants doivent dresser le diagnostic de l’entreprise et de ses marchés, pour ensuite la développer sur une durée de 8 années. Et comme c’est le cas dans la réalité professionnelle, ils doivent présenter et justifier axes stratégiques et résultats auprès de leur Conseil d’Administration tout au long de l’aventure. « Dès le début de la semaine, nous avons dû formaliser les grands axes stratégiques et décisions prévues pour notre organisation et les faire valider à notre CA », poursuit Alexis. Pour chaque entreprise, quatre CA, où siègent les animateurs, jalonnent la semaine de simulation.
Et c’est ainsi que chaque jour, à partir des décisions prises et formalisées par chaque équipe, un logiciel de simulation établit la demande des clients et produits pour les entreprises des états financiers et des informations sur les stocks, la productivité et le climat social, sur la base desquelles les entreprises prennent de nouvelles décisions. La concurrence n’est pas la seule voie ouverte aux entreprises qui peuvent aussi passer des contrats entre elles, de façon opportuniste ou plus stratégique.
Plus réaliste encore, la présence d’un Tribunal pour les entreprises jugées en trop grandes difficultés pour se redresser seules, et qui peuvent bénéficier d’une procédure de redressement judiciaire… ou être liquidées.
« Cette mise en situation finale est une expérience bien différente des études de cas classiques sur lesquels nos étudiants sont régulièrement mobilisés », souligne François Mangin, professeur de stratégie et organisateur de l’exercice. « L’étude de cas est une analyse à froid d’une situation donnée d’une entreprise, sans mise en œuvre de la solution préconisée et sans que l’on sache comment les concurrents réagiront. Avec cette simulation nous plaçons les étudiants dans des entreprises en concurrence les unes face aux autres, avec l’obligation de les gérer dans la durée, de revoir une stratégie s’il s’avère que les concurrents l’ont adoptée et que le secteur entre en surcapacité. Et surtout nous les obligeons à organiser leur fonctionnement en divisant le travail pour les obliger à créer et à maintenir une dynamique d’équipe puisque chacun a un rôle clé à tenir, sans que l’un puisse se substituer aux autres. ».
Ces situations de management très réalistes dans lesquelles sont plongées les 72 équipes jouent un rôle prépondérant dans les apports de cette aventure. « Au cours de mes précédentes expériences professionnelles en stage notamment, je n’avais pas toujours l’occasion de collaborer en face à face avec mes interlocuteurs, mais plutôt par mail induisant une certaine distance. Ici ce n’est pas le cas, nous sommes les uns face aux autres, quasiment 20h/24h avec l’obligation, malgré une tension constante, de prendre des décisions », analyse Alexis. « Cette promiscuité et ce contexte de pression permanente fait émerger les personnalités de chacun, les émotions, des paramètres avec lesquelles nous devons composer. ».
Le jeu de simulation finale du Programme Grande Ecole s’inscrit pleinement dans la démarche de pédagogie expérientielle développée par NEOMA Business School. Les étudiants à l’issue de cette semaine sont évalués sur les compétences attendues chez nos diplômés du Programme Grande Ecole : capacité d’analyse, prise de responsabilité, maitrise des outils de gestion, pragmatisme, travail d’équipe, réactivité et comportement professionnel.