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Le Monde de NEOMA

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Ils ont postulé, ils ont été sélectionnés. L’une au Japon, l’autre aux États-Unis, deux étudiants de NEOMA Business School partagent avec nous l’expérience riche et prenante d’un double diplôme international.

« Soyez prêts à vous intégrer à une autre culture pour que l’expérience soit parfaite. »

Le Japon, Marine l’avait déjà dans son viseur, et depuis longtemps : « J’ai commencé à apprendre le japonais au lycée, explique-t-elle. J’ai dû arrêter pendant mes deux ans de prépa, faute de temps, et m’y suis remise ensuite. »
En entrant à NEOMA BS, elle a déjà repéré ce double-diplôme d’un an à Nagoya (400 km à l’ouest de Tokyo). « En plus d’être un bel atout professionnel, c’est le seul dispositif qui permettait de partir une année entière. » Au mois d’août, à peine son master 1 Supply Chain and Purchasing en poche, Marine plie bagage, direction Nagoya. Dans cette ville, « qui n’est pas la plus touristique du pays mais fait tout de même la taille de Paris », elle prend vite ses repères.
À l’université, tout est en anglais. L’enseignement est quelque peu différent : « Tous les cours sont basés sur des études de cas, observe Marine. La théorie est rare, il y a beaucoup de discussions et d’échanges. »
Son master mélange plusieurs profils, en particulier des participants de MBA, « des gens avec une longue expérience professionnelle, qui apportent vraiment quelque chose. »
L’immersion, la vraie
Alors, travaille-t-on vraiment dur au Japon ? « Le rythme n’est pas tellement plus soutenu mais organisé différemment. Par exemple, nous pouvons travailler deux week-ends d’affilée, avoir une période de repos et enchaîner avec quatre jours de cours, du mardi au vendredi. » Pas si ardu, pour une ancienne élève de prépa, mais assez déconcertant.
Le double-diplôme, Marine le conseille à tous surtout s’ils ont déjà une destination en tête : « Vous partez pour une année entière, c’est plus qu’un échange classique. Mais, soyez prêts à vous intégrer à une autre culture pour que l’expérience soit parfaite. » Cette année de double-diplôme lui apportera celui de la Nagoya University of Commerce and Business. De quoi lui offrir de belles opportunités sur place… et qu’elle ne veuille plus rentrer ? « Je n’ai pas décidé pour le moment, tempère Marine. Le marché du travail japonais n’est pas réputé pour son ouverture aux profils étrangers. Mais si j’ai une belle proposition, je me vois très bien rester. »
MARINE MECK, en master 2 Management, en double-diplôme à la Nagoya University of Commerce and Business, Nagoya, Japon.

« La culture américaine est si différente de la nôtre, c’est une aventure »

Déjà en prépa, à Strasbourg, le principe du double-diplôme l’attirait. Mais c’est en arrivant à NEOMA BS que la pensée de Romain se précise : « Mon intérêt grandissant pour le marketing se combinait bien avec l’idée de suivre un MBA à l’étranger et satisfaisait du même coup mon envie d’avoir une longue expérience internationale », explique-t-il.
Son projet professionnel s’affine aussi, et lui souffle qu’un MBA plus concentré en Business Analytics serait un complément idéal de sa spécialisation en marketing. Romain se concentre alors sur son dossier de sélection, car les places sont rares : « C’est un challenge, mais quand vous avez suivi une classe préparatoire, vous ne doutez pas de vos chances de réussir ! », sourit-il. Ses notes, son niveau d’anglais et son parcours parlent pour lui : il est admis.
American touch
À son arrivée à Boston, il est tout de suite accueilli par l’université qui le guide dans les démarches administratives « et propose aussi des activités de networking, bien utiles pour se constituer un premier cercle d’amis. » Puis le travail commence. « Aux États-Unis, vous avez moins de cours qu’en France mais beaucoup de travail personnel et de livres à lire, constate Romain. Les cours sont consacrés au côté pratique, aux études de cas. »
Dans son MBA il y a aussi des professionnels, parfois de 10 ou 15 ans plus âgés que lui. Ajoutez à cela un système de notation fait de pourcentages et de coefficients qui ferait s’arracher les cheveux à n’importe quel Français, et vous obtenez un véritable dépaysement ! « La culture américaine est si différente de la nôtre, c’est une aventure », confie Romain. L’aventure professionnelle (avec l’acquisition de compétences) mais aussi intérieure : « Le contraste avec notre propre vision est si frappant que l’on peut se découvrir, repenser ses priorités, évoluer et mûrir. » Un ressenti fréquent quand on navigue loin de son port.
ROMAIN RISS, étudiant en 4e année de Programme Grande Ecole de NEOMA Business School, actuellement en double diplôme à Bentley University, Boston, États-Unis.