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Le Monde de NEOMA

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Plus de 300 diplômés ont participé à la cérémonie de remise des diplômes des Bachelors, samedi 20 janvier 2018, au Kindarena, à Rouen. Nous avons suivi Jules Bernard,diplômé du Global BBA tout au long de cette journée particulière.


C’est le grand jour. A quelques minutes du lancement de l'événement, le stress commence à monter pour Jules Bernard, 21 ans, qui participe, samedi 20 janvier 2018, à la cérémonie de remise des diplômes des Bachelors de NEOMA Business School. Organisé cette année au Kindarena, à Rouen, l’événement marque la fin de la scolarité pour près de 380 étudiants.

Pour Jules, la journée s’annonce d’autant plus particulière que le jeune diplômé du Global BBA doit prononcer un discours devant l’assemblée. Il y partagera son expérience, lui qui s’apprête à lancer Alavance, la start-up sur laquelle il travaille depuis un an et pour laquelle il a rejoint l’incubateur de NEOMA BS.

Du stress, de l’émotion et « une grande fierté »

Peu de temps avant de monter sur scène et alors qu’il récupère son ticket d’entrée entouré de sa famille, Jules affiche un large sourire mais n’en mène pas si large : « J’ai oublié mon discours à la maison, confesse-t-il. Ce n’est qu’un petit bout de papier mais ça me rassurait ! » « De toute façon, la plus stressée dans l’histoire, c’est moi », plaisante Nathalie, sa maman.

Pour les parents du jeune homme, participer à cette cérémonie de remise des diplômes est « une fierté. C’est à la fois la fin des études et l’entrée dans la vie professionnelle. C’est une étape importante ».

Tandis que sa famille prend place dans les gradins, Jules, lui, enfile sa toge et son chapeau, entouré de ses camarades de promo. Au milieu du brouhaha ambiant, il tente de répéter son discours, rassuré par un ami… Dans la salle, l’ambiance commence à monter.

« Jules est quelqu’un qui a beaucoup d’ambition »

Après l'introduction et les discours officiels vient le tour de Jules. Quelques secondes de stress et le jeune homme est lancé. Comptant sur son aisance à l'oral et son large sourire pour séduire l'assemblée, il lance aux diplômés : « Si j’ai un conseil à donner, c’est de persévérer. Ne lâchez jamais. Soyez vous-même et acceptez les défis en gardant toujours vos rêves en tête. »

Une fois son intervention terminée, Jules est soulagé : « Je me sens beaucoup mieux ! J’aurais voulu faire un meilleur discours mais tout est fini, je me sens libre ! »

« Nous avions vraiment hâte de l’entendre faire son discours, sourit Manon, sa fiancée. Jules est quelqu’un qui vit à 100 à l’heure. J’essaie de l’accompagner dans tout ce qu’il fait, même si nous ne venons pas du tout du même milieu professionnel. » « On est un peu effrayé par les risques qu’il prend, poursuit sa maman, mais c’est quelqu’un qui a beaucoup d’ambition. Il faut le suivre ! »

Et maintenant ? L’aventure entrepreneuriale…

Désormais diplômé, le jeune chef d’entreprise est impatient de se lancer pleinement dans l’aventure entrepreneuriale et de développer sa start-up, Alavance. « Avec un nom pareil, autant dire que je n’aurai plus jamais le droit d’arriver en retard », plaisante-t-il en regardant sa montre…

« L’idée de base était de créer une marketplace pour réserver, commander et payer dans les restaurants et snacking de France », explique-t-il. Au départ, Alavance ne devait être « qu’une  application » permettant aux clients de réserver une table au restaurant de leur choix, de choisir leur menu à l’avance et de payer via la plateforme.

Mais le concept a évolué et va maintenant plus loin puisque des bornes publiques devraient être installées dans les centres-commerciaux, en centre-ville, dans les aéroports et les gares ou encore, dans des parcs d’attractions pour proposer le même service.

Révolutionner le marché de la restauration

« Imaginons que vous alliez aux Docks 76, à Rouen, pour une journée shopping, illustre Jules. Vous savez que vous allez manger vers midi. Plutôt que de perdre du temps, vous pouvez, dès votre arrivée au centre commercial, réserver le restaurant, choisir votre menu et régler la note grâce à la borne. Une fois au restaurant, il ne vous reste plus qu’à mettre les pieds sous la table. »

Et si vous êtes pressé, vous pourrez même indiquer votre heure de départ. Efficacité et rapidité ! C’est d’ailleurs à cause (ou plutôt grâce) à une mauvaise expérience que l’idée est née dans l’esprit de Jules.

« Nous avions prévu une soirée resto/ciné en famille. Nous avions réservé la séance de cinéma à l’avance et pensions avoir le temps de manger. Sauf qu’il nous a fallu 45 minutes pour être servis ! Impossible d’annuler la séance de cinéma… Nous avons dû payer pour aller à la séance suivante. Bref, la soirée était plutôt gâchée… »

Aujourd’hui, l’application Alavance est prête et le fournisseur pour les bornes publiques est choisi. « Reste désormais à convaincre les centres-commerciaux d’installer nos bornes et les restaurateurs de s’inscrire sur notre application », présente Jules. On lui souhaite bonne chance !


D’un bac STMG à l’entrepreneuriat

A l’heure de retracer son parcours, Jules n’a pas à rougir. Après avoir passé un Bac STMG à Elbeuf, il a intégré une prépa parisienne avec en ligne de mire, les grandes écoles de commerce. Mais en cours d'année, l’étudiant a finalement rempli un dossier pour entrer à NEOMA BS grâce à la rentrée alternative: « Cela correspondait plus à mes attentes. »;
Après des épreuves écrites et un entretien de motivation, il a pu intégrer le Global BBA en décembre 2014. « Je me suis tout de suite senti bien dans cette petite famille qu’est NEOMA BS. »;
Cours sur le campus de Rouen, échange de six mois en Espagne et alternance avec un organisateur de salons professionnels dans l’immobilier et le retail, Jules a su tirer profit de ses années d’études avant de finalement intégrer l’incubateur NEOMA BS, en janvier 2017, pour sa start-up Alavance. « Grâce à l'incubateur, je me suis constitué une équipe et j'ai bénéficié de nombreux conseils et d'un réseau formidable.»
Un an plus tard, diplôme en poche, il se lance pleinement dans l’aventure entrepreneuriale, suivi de près par son père qui a lui-même travaillé 19 ans dans la restauration. « C'est parti pour l'aventure ! »
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